Michel Morvan, Orpustan, Hector Iglesias, Txillardegi, Elexpuru, Henrike Knorr, Luis Mari Mujika… Iruña Veleiaren alde

Dr. Hector Iglesias (Les inscriptions de Veleia-Iruña) y Dr.  Jean- Baptiste Orpustan (Miembro honorario de Euskaltzaindia y Membre de IKER). A esto podemos añadir las observaciones de Dr. Michel Morvan, un reputado lingüista francés que está elaborando en Internet un diccionario etimológico vasco. En la introdicción, habla de Iruña-Veleia, con cierto tino:

“En l’absence de textes écrits (on ne débattra pas ici du cas épineux des inscriptions de Veleia tenues pour fausses par certains et authentiques par d’autres, bien que la balance semble pencher en faveur de l’authenticité)”

En la misma introducción critica también fondamentos de la metodología de investigación de Profesor Lakarra (uno de los más feroces defensores de la falsedad de las inscripciones veleyenses:

Le risque est d’extrapoler à partir d’une constatation correcte en soi. La règle de la chute du -n- intervocalique appelée parfois “loi de Michelena” n’est sans doute pas absolue. Il y a peu de “lois phonétiques” absolues en basque. Et si en plus, à partir de cette règle, certes valable, on extrapole de façon hasardeuse et systématique des reconstructions comme celles de J. A. Lakarra du type ihintz “jonchaie” < *inintz < *ninintz avec redoublement ou ohol “planche” < *onol < *nonol, on obtient des formes étranges qui font du proto-basque une langue quelque peu infantile proche de la lallation ou du babillage, surtout si l’on applique le redoublement (qui existe certes comme pour gogor “dur” qui est clairement attesté en même temps que gor “dur, sourd” dans le lexique) à d’autres termes en dehors même de la règle du -n- intervocalique: adar “corne” < *dadar, odol “sang” <*dodol, etc. Prudence! Attention au biais méthodologique. Ces solutions paraissent bien onéreuses. Il ne suffit pas de paraître “scientifique”. En refusant que le basque soit apparenté à d’autres langues et en le maintenant uniquement en situation de se regarder le nombril on risque d’arriver à des reconstructions extravagantes. Le terme basque adar “corne” signifie aussi “arc, branche” (ce qui fait du reste dire à J. D. Bengtson qu’il y a plusieurs mots homonymes (et même homographes) adar en basque alors qu’il s’agit bien d’un seul et même mot !!). Or un terme addar “arc” existe en caucasien du nord et dar “branche” existe en munda (langue de l’Inde pré-indoeuropéenne a côté d’autres langues comme les langues dravidiennes). Voilà des pistes intéressantes. En revanche il est bien hasardeux d’affirmer comme le fait J. A. Lakarra que arraultze “oeuf” n’a pas de rapport avec erron “pondre” (au contraire il en a bien un) ou de proposer pour hagin “dent” un emprunt à une forme latine caninu (sic), pour aiher le gascon cranhe “craindre” (sic), pour aulki “siège” un prototype *abedul-gi (sic), que ezkabia est un composé de hatz et scabia et je passe sur bien d’autres invraisemblances qui créent des monstres comme ibai qui viendrait de *hur-ban-i “eau coupée”(sic), ou arraultza de *e-da-ra-dul-tza (sic), ezker de *hertz-gu(n)-ger (sic), etc.”

Orpustan

Hector Iglesias

Henrike Knorr

Txillardegi

Juan Martin Elexpuru

Sos Iruña Veleia

17 txosten zientifiko Iruña Veleiako euskara zaharraren alde.

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